Frédéric Jean Gilles

Si la mer se meurt

Aux éditions Les Cahiers de l'Égaré

Livre d'une vie, de ta vie. Sans aucun masque. Grand et terrible livre. Tellement beau. Si précis dans le relevé, sismographe de tes souffrances, de ton combat, de tes amours et de la nécessité pour toi d'écrire : ce n'est pas un poème, au sens frelaté. C'est tellement vrai que ton lecteur est renversé, jeté à terre puis relevé par tes soins. Sauvé. Sans exagérer : la foudre. Chute et salut : nous combattons des démons. Très peu écrivent comme toi dans la vérité totale. Michaux. C'est si beau. Merci.

 

📘 Si la se mer meurt – Une plongée littéraire au cœur du chaos et de la lumière

Si la mer meurt est un récit littéraire hybride, à mi-chemin entre le journal halluciné, le témoignage poétique et la fiction introspective. Il explore, avec une intensité rare, la traversée d’un jeune homme confronté à la schizophrénie, aux ruptures familiales, aux voix qui l’assaillent, mais aussi à la beauté fragile des liens humains, de l’art et du désir.

À travers une langue vibrante, parfois brutale, souvent bouleversante, l’auteur nous entraîne dans un voyage intérieur fait de gouffres, de résurrections intimes, de visions mystiques et de gestes minuscules qui, ensemble, redessinent une vie possible.

Entre diagnostic psychiatrique et quête de lumière, entre rage sourde et tendresse lucide, ce texte est une tentative de tenir debout — par l’écriture, par l’amour, par la mémoire. Et surtout : de continuer à respirer.

Un texte puissant, dérangeant, nécessaire. Pour celles et ceux qui savent que l’enfer a parfois la voix douce du quotidien.

à propos de l'auteur

Et s’il fallait écrire pour ne pas sombrer ?

Frédéric Jean Gilles explore l’envers du silence, là où les voix murmurent plus fort que le monde.

Son roman Si la mer se meurt est un cri contenu, une traversée mystique et brutale d’un esprit aux prises avec la maladie mentale, la solitude, l’amour — et l’écriture comme seul refuge.

Écrivain, philosophe de l’intime, et ancien animateur d’atelier d’écriture, Frédéric façonne ses phrases comme on balise un gouffre.

Ses mots tombent parfois. Mais tombent debout.

Bienvenue dans une œuvre vivante, sans compromis, où le réel se fissure et révèle l’essentiel : être là, ensemble, un peu plus doux, un peu moins seul…

Extraits choisis :

Les éditions des Cahiers de l'Égaré

Les Cahiers de l'Égaré sont nés en juillet 1988 avec la parution du 1° Cahier, Feu, texte du spectacle Feu, créé au stade du Revest, écrit et joué par Laurent Vercelletto et Philippe Vincenot.

Aujourd'hui, Les Cahiers de l'Égaré, c'est 225 titres dont de nombreux textes de théâtre, créés et joués. 

Une telle politique éditoriale ne conçoit pas le livre comme une marchandise. Le livre est une œuvre vivante avec des auteurs vivants. La publication est un geste d'enthousiasme et de confiance intégrale envers les auteurs que nous ne censurons jamais et  dont nous soutenons l'investissement pendant et après l'écriture, en particulier pour la relation avec les publics au travers de lectures publiques. Dit autrement, Les Cahiers de l'Égaré se considèrent au service des auteurs, n'hésitant pas à dire oui à un projet en quelques minutes parce que considérant qu'il s'agit d'un projet d'intérêt public, une sorte de mission. 

Nous continuerons à publier des livres qui nous font rire, nous émeuvent, nous aident à penser.

Illustrations du livre par l'auteur

🎨 Peintures numériques — vers la matière

Ces digital paintings ont d’abord été dessinés à la main, sur Photoshop et Paint, au fil de l’intuition et de l’expérimentation. Dans la dernière phase de création, j’ai fait appel à l’intelligence artificielle pour harmoniser les compositions, affiner l’esthétique d’ensemble, notamment au niveau des couleurs. Le résultat : des œuvres hybrides, à mi-chemin entre geste humain et précision algorithmique.

Il s’agit donc de peintures numériques assistées par I.A., où le regard sensible dialogue avec la technologie.

Mon objectif pour 2025-2026 : transposer ces images dans la matière, les peindre à l’huile et au pastel gras, et ainsi explorer une nouvelle densité — plus tactile, plus incarnée.

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